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Papouasie Nouvelle-Guinée

Volcans, villages et habitants

Voyages effectués en 1993 et 2005

Textes et photos d'Hervé STHIOUL


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Rabaul et Tavurvur
la ville de Rabaul Tavurvur
en 2005
Tavurvur et Vulcan
en 1993
Les autres régions de Nouvelle-Bretagne et Karkar
Volcan Ulawun (1993) Volcan Pago (2005) Volcan Garbuna (2005)
(bientôt)
Kimbe et les plantations Volcan Langila (1993) Volcan Karkar (1993)
Manam et Boisa
Volcan Manam (2005) Volcan Manam (1993) Boisa (2005)
Le Sepik
   
  Le fleuve Sepik  

Rabaul Tavurvur Ulawun Pago Kimbe Garbuna Langila Karkar Manam Sepik

Mon premier voyage en Papouasie Nouvelle-Guinée date de l'année 1993. Si le but principal était d'aller voir les volcans de ce pays, nous avions aussi cherché dans toutes les régions traversées à rencontrer les gens, et à comprendre leur culture et leur mode de vie.

La plupart des volcans se trouvent dans la partie nord du pays, en Nouvelle-Bretagne et le long de la côte près de Madang. L'observatoire volcanologique de Rabaul coordonne la surveillance de tous les volcans du pays.

C'est donc naturellement que notre voyage, commencera par la ville de Rabaul. Nous avons ensuite continuer par les volcans Ulawun, Langila, Karkar et Manam. Tout au long de ce périple, nous avons loger dans de nombreux villages très rarement fréquentés par des visiteurs étrangers. Nous avons pu faire ainsi de bonnes expériences avec des gens toujours extêment gentils.

Il y a cependant toujours quelques règles à respecter. La première consiste à toujours commencer par rencontrer le chef du village. C'est auprès de lui que l'on expose nos projets et que l'on pourra avoir l'accord pour aller vers les sommets. Nous avons généralement pu trouver un guide, mais ils nous ont souvent laissé seul faire la fin de la montée, probablement par crainte des "Esprits". En effet, même si tous ces villages ont été christianisés, la maison des "Esprits" est toujours présente en bonne place à côté de l'église.

La dernière partie du voyage se passe loin des volcans le long du fleuve Sepik. Ce fleuve est l'un des plus important du pays, et il s'est développé une intense culture dans les villages bordant le fleuve et ses affluents.

Une année après notre voyage, en 1994, une importante éruption à détruit la ville de Rabaul (voir chapitre sur Rabaul et Tavurvur).


En 2005, j'ai eu l'occasion de me joindre à un groupe de Terra-Incognita. C'est une agence expérimentée dans les voyages sur les volcans et c'est surement une bonne façon d'approcher ces régions difficiles, en tout cas si vous n'avez pas beaucoup de temps à disposition.

Ce second voyage m'a beaucoup impressionné, car j'ai pu observer l'étendue des dégats sur la Rabaul après l'éruption. Celle-ci se poursuivait d'ailleurs toujours, nous permettant par la même occasion d'en observer la beauté. Oui, car d'un coté c'est beau et de l'autre c'est dramatique, même si l'on a pratiquement pas eu à déplorer de victimes.

La situation était analogue à Manam, où plusieurs éruptions ont eu lieu depuis notre passage, la dernière ayant nécessité l'évacuation des habitants, les habitants s'étant rassemblés dans des camps sur la côte.

Enfin, dans la région de Kimbe, le volcan Garbuna se trouvait en phase de réveil et nous avons pu percevoir l'inquiétude que cela peut provoquer dans les villages proches.


Je remercie aussi les géologues de l'observatoire volcanologique de Rabaul qui nous ont donné de précieux conseils lors du premier voyage. Des conseils indispensables dans un tel pays.

 



Voyagez avec Terra Incognita
en Papousie Nouvelle-Guinée

Pour plus de renseignements : les volcans perdus de Papouasie


Photos de Hervé Sthioul (merci de me demander l'autorisation avant de les copier)
Pour tout renseignements supplémentaires :

© Hervé Sthioul 26.04.2012
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