Papouasie Nouvelle-Guinée

Pour se rendre à Karkar, on peut utiliser ce petit bateau. Au retour, il sera fortement chargé de noix de coco, la principale ressource de l'île.

Attention, cependant au mal de mer, le roulis est particulièrement fort sur ce type d'embarcation.

Après 5 heures de traversée, nous approchons enfin de l'île,

Les villages sont construit avec les matériaux locaux. Les maisons sont construites sur pilotis. On trouve souvent des cochons et des poules sous les maisons. Ceux-ci sont réservés pour les repas de fêtes. L'alimentation normale est basée sur la patate douce, le tarot, diverses autres racines ainsi que les fruits (papaye, banane, noix de coco).

Un repas classique est de faire cuire du tarot dans le lait de coco. C'est nourrissant, assez bon les premières fois, mais nos habitudes européennes nous recommandent plus de variétés. Pour les pique-niques, nous nous contentions de biscuits secs, de "fromage" chedar et de boîtes de thon. Le pain est presque inexistant comme dans beaucoup d'anciennes colonies anglo-saxonnes. Lorsque nous arrivions dans les villages, nous avions toujours du riz avec nous. C'est facile à transporter, et pour eux c'est un produit cher. Nous pouvions donc participer au repas que nous prenions avec une famille d'accueil. Inutile de dire que dans ce genre de village, la notion d'hôtel ou d'auberge est inconnue.