le volcan PACAYA

Textes et photos d'Hervé STHIOUL

Le volcan Pacaya est se trouve proche de la capitale. C'est un stratovolcan à l'histoire assez complexe. Le cône actuel s'est édifié dans le cratère laissé par éruption il y a 1100 ans. Depuis 1965, il est en activité quasi permanente. Les éruptions sont tantôt stromboliennes, tantôt effisives avec des coulée de lave.

Il peut être gravi aisément. L'usage veut que l'on prenne un guide, ce qui apporte un revenu au habitant du village. Comme ceux-ci connaissent l'activité du moment on pourra aller directement sur le lieu des coulées.

La prudence s'impose, car une éruption soudaine est toujours possible. On peut donc conseiller de ne pas stationner trop longtemps près du sommet ou dans les pentes, même si le spectacle voudrait qu'on s'y attarde. Le port du casque est conseillé.

J'ai eu l'occasion d'effectué un survol en hélicoptère le dernier jour de notre voyage. Il ne faut pas abuser de ces vols qui provoquent polution et nuisances, mais il faut admettre que les vues sont fabuleuses.

le sommet du Pacaya

le cratère vu du ciel

... et vu de près lorsque qu'on monte à pied.

Rebord du cratère laissé par l'éruption datant de 1100 ans. Dans le fond, on voit les volcans Agua, Acatenango et Fuego.

Le volcan vu de notre camp.

Le mieux est de monter l'après-midi et de camper sur le rebord de l'ancien cratère. Il y a un bon emplacement en face du volcan. Vous pourrez aller observer les coulées le soir et profiter de ciel généralement dégagé durant la matinée pour admirer la vue. Le portage peut même s'effectuer avec des chevaux. D'ici il faut environ 1h30 pour monter au sommet, mais celle-ci ne doit être entreprise que si l'activité volcanique le permet (renseignements auprès des guides).

Les coulées actives

Les coulées actives sont un spectacle merveilleux. Elles sont le plus belles à la tombée de la nuit, lorsque le rouge est déjà bien visible et que la lumière ambiante permet encore de dicerner le paysage. On peut s'approcher à quelques mètres, jusqu'à ce que la chaleur nous empêche de progresser.

La lave sort à cet endroit. Ce n'est pas au sommet mais au milieu de la pente sud.

La lave s'écoule ensuite tranquillement

Coulée de lave au Pacaya

La coulée prend ensuite une pente plus raide. La lave est déjà en partie refroidie et s'écoule par blocs qui roulent le long de la pente.

Quelques jours plus tard, les coulées sont visibles lors de notre survol en hélicoptère
(bien qu'un peu redressée, la photo penche encore, la pente n'est pas si raide)

Liens vers un autre site parlant du même voyage :

• Société de volcanologie : voyage au Guatemala 2008